Parcoursup : 8 questions à se poser afin de choisir son orientation post-bac

Au moment du post-bac, la multitude d’options qui s’offrent à nous sur Parcoursup peut parfois sembler déconcertante. Entre les nombreuses filières, les établissements variés et les métiers auxquels on n’avait peut-être jamais pensé, le choix de son orientation devient une étape importante et parfois complexe. Dans cet article, nous explorerons la phase d’inscription de Parcoursup, mettant en lumière la richesse des formations disponibles. À noter qu’au-delà de la plateforme elle-même, l’école à distance, Exxea vous propose 8 questions essentielles à se poser, afin d’aider chaque étudiant à faire le point avec lui-même.

lyceenne cherchant son orientation post bac

Parcoursup : votre orientation post-bac

La période d’inscription sur Parcoursup marque le point de départ significatif de votre parcours académique. La plateforme offre une multitude de possibilités, mais il est essentiel de comprendre comment tirer le meilleur parti de cette étape cruciale.

  • Inscription ouverte

La phase d’inscription ouverte sur Parcoursup est bien plus qu’une simple formalité. C’est le moment où vous explorez un éventail de filières, découvrez des établissements variés, et commencez à donner forme à votre avenir académique. Profitez de cette opportunité pour jeter un regard approfondi sur les différentes formations offertes.

  • Fiches descriptives métier

Parcoursup va au-delà des simples noms de filières. Explorez les fiches descriptives métier, des ressources précieuses qui vous offrent une compréhension approfondie des formations. Ces fiches fournissent des informations claires sur les métiers associés, aidant ainsi à éclairer votre choix éducatif en vous donnant un aperçu concret des perspectives professionnelles.

  • Les formations disponibles

La richesse de Parcoursup réside dans la diversité des formations proposées. De nombreuses filières s’ouvrent à vous, allant des domaines traditionnels aux nouvelles spécialisations émergentes. C’est près de 23 000 formations recensées en 2024 sur la plateforme.

8 questions à se poser pour guider votre choix d’orientation

1 – Pourquoi je n’arrive pas à faire un choix ?

Tout d’abord, abandonnez l’idée qu’il est anormal de ne pas avoir une idée claire de votre orientation : vous n’êtes pas le seul dans ce cas. Ensuite, prenez le temps de réfléchir sereinement à votre parcours. Interrogez-vous sur les étapes qui vous ont conduit à votre situation actuelle. Rappelez-vous les motivations qui ont guidé votre choix de filière ou de spécialités au lycée. Se remémorer ces raisons vous offrira un premier éclairage sur les matières que vous souhaitez poursuivre ou éventuellement abandonner dans l’enseignement supérieur. Il est peu fréquent de se consacrer à une seule profession tout au long de sa vie. Par conséquent, la décision que vous prenez aujourd’hui ne déterminera pas de manière définitive les 30 prochaines années de votre carrière.

2 – Ai-je fait assez de recherches ?

Afin de cibler vos recherches de manière plus précise, vous pouvez appliquer la méthode de l’entonnoir. Commencez par dresser une liste exhaustive de tous les secteurs professionnels existants, puis éliminez ceux qui ne suscitent aucun intérêt de votre part. Après cette première sélection, approfondissez vos connaissances sur les secteurs restants en consultant des fiches métiers et/ou des informations sur les formations associées à ces domaines. Pour vos recherches, de nombreux sites sont accessibles : Parcoursup, l’Onisep et de l’Etudiant.

3 – Quels sont les secteurs d’activités qui m’intéressent ?

À moins de rares exceptions, les jeunes bacheliers se retrouvent souvent dans l’incapacité de préciser le métier qu’ils souhaiteraient exercer. Leur connaissance se limite généralement aux métiers conventionnels, tels que ceux décrits dans la littérature (médecin, avocat, pharmacien, garagiste, agriculteur, etc.), ainsi qu’à ceux de leurs parents. En ce qui concerne ces derniers, le jeune peut être tenté de suivre le modèle familial, mais il peut également choisir de s’en écarter. Par exemple, l’expérience négative d’un parent en entreprise peut influencer l’enfant en lui donnant une vision pessimiste du salariat, du secteur et du poste occupé.

C’est pourquoi, avant d’explorer davantage le métier ou le cadre professionnel, il est crucial de commencer par aborder la question du secteur d’activité.

Préférez-vous travailler dans le domaine du sport, de l’alimentation, des animaux, de la petite enfance, du service à la personne, de l’enseignement, de la santé, de la culture, de la justice, de la protection de l’environnement, de l’audiovisuel, de l’artisanat, du commerce, de la communication ?

Le choix du secteur offre un premier cadre qui permettra ensuite d’explorer plus en détail les différents métiers qui y sont liés. Pour vous aider à répondre à cette première question, je vous encourage à réfléchir en formulant, à travers un verbe moteur, ce que vous aimeriez apporter dans le cadre de votre métier. Souhaitez-vous innover, explorer, inventer, rencontrer, négocier, soulager, informer ou autre ?

4 – Quels sont les métiers que je connais dans un secteur d’activité ?

Une fois que vous avez identifié le secteur qui suscite votre intérêt, il devient plus aisé d’explorer les métiers qui s’y exercent. Pour vous guider dans cette recherche, de nombreuses fiches métiers sont disponibles en ligne, notamment sur des sites tels que celui de l’Onisep.

Ces guides vous offriront la possibilité d’approfondir vos recherches et d’explorer le contenu des fiches métiers, comprenant notamment :

  • Une description détaillée du métier
  • Le niveau d’insertion professionnelle
  • Les perspectives salariales envisageables
  • Le niveau d’études minimum requis
  • Les compétences nécessaires
  • Les différents parcours d’études possibles

5 – Est-ce que j’envisage de longues études ?

Il est essentiel de se poser la question de la durée des études envisagées.

L’idée fondamentale est de considérer les études comme le commencement d’un parcours d’apprentissage et d’exploration. Ce trajet peut se dérouler de manière ininterrompue ou s’étaler au fil de la vie professionnelle. Dans cette perspective, il est crucial d’assister les étudiants dans la projection d’un avenir professionnel qui pourrait nécessiter un apprentissage prolongé, contribuant ainsi à renforcer leur confiance et leur ambition.

Bien que des études de courte durée puissent être tout à fait pertinentes, en particulier dans des secteurs favorables à l’apprentissage ou lorsque l’étudiant a déjà précisé un projet professionnel, il est essentiel d’encourager une vision plus étendue du parcours éducatif et professionnel.

6 – Quel type de rythme de cours je souhaite ?

La question à se poser est la suivante : avez-vous le besoin de vous investir pleinement dans des cours théoriques ou préférez-vous commencer votre parcours professionnel pour accumuler de l’expérience ? Si l’orientation penche vers la seconde option, orientez-vous vers des formations en alternance ou professionnelles.

7 – Est-ce que je souhaite rester étudier dans ma région ?

Le choix du lieu d’études est une question en apparence modeste, mais dont l’importance ne devrait pas être sous-estimée.

Que ce soit motivé par des considérations budgétaires ou lié à la maturité individuelle, il est essentiel de ne pas percevoir le lieu d’études comme une contrainte rigide. Une tendance fréquemment observée est celle des étudiants qui, pour diverses raisons, privilégient de rester chez leurs parents au début de leurs études supérieures, pour ensuite envisager un déménagement au niveau du master. Il est crucial de rappeler que la maturité, oscillant entre 16 et 23 ans, connaît des variations significatives d’un individu à un autre, évoluant de manière rapide d’une année à l’autre. Dans cette perspective, il s’avère impératif de ne pas précipiter les décisions de manière inutile et de revisiter régulièrement cette considération.

Bien entendu, il est à noter que dans le cas où une formation spécifique ne serait pas accessible dans la région de résidence, la question du lieu d’études ne se poserait pas dans les mêmes termes. La disponibilité de la formation devient alors un paramètre déterminant, ajoutant une dimension pratique à la prise de décision.

8 – Est-ce que je me laisse trop influencer ?

Il pourrait être tentant d’opter pour une formation par défaut, sans véritable compréhension de ce qui vous attend. Évitez de faire des choix impulsifs, de les remettre à la dernière minute, ou de les orienter en fonction des attentes des autres. Avant tout, une formation doit correspondre à vos propres préférences et aspirations !

Publié le 02 février 2024.