Rentrée 2025 : dix réformes qui changent le quotidien des collégiens et lycéens
Mercredi 27 août 2025, la ministre d’État à l’Éducation nationale, Élisabeth Borne, a dévoilé une série de mesures qui redessinent le paysage scolaire français. Collégiens et lycéens sont directement concernés par dix transformations qui touchent aussi bien le rapport aux écrans que l’orientation, la place des mathématiques ou encore la sécurité. Ces annonces engagent plus de 12 millions d’élèves et marquent un tournant pour le système éducatif. Revenons en détail sur ces changements et sur les perspectives qu’ils ouvrent pour les futurs étudiants.
1. Portables interdits au collège pour une « pause numérique »
À compter de cette rentrée, les collégiens devront ranger leurs téléphones dans des casiers, des pochettes sécurisées ou des mallettes prévues à cet effet. L’objectif affiché est simple : réduire les distractions et favoriser une meilleure concentration. Selon le ministère, cette décision s’appuie sur une expérimentation menée dans une centaine d’établissements, qui a montré une amélioration du climat scolaire et des résultats en classe.
En instaurant une pause numérique obligatoire, l’école entend offrir aux jeunes un espace de travail dégagé des sollicitations permanentes des notifications. Les associations de parents d’élèves y voient une mesure protectrice.
2. Coupure des ENT après 20h et le week-end
Les Espaces numériques de travail (ENT), comme Pronote, ne seront plus accessibles après 20h ni durant les week-ends. Cette régulation vise à limiter l’hyperconnexion des élèves et à rétablir un équilibre entre vie scolaire et vie personnelle. Les familles, souvent sollicitées par les devoirs en ligne ou les notifications tardives, devraient trouver dans cette mesure un meilleur respect du temps de repos.
Les psychologues scolaires rappellent que la qualité du sommeil influence directement les capacités cognitives et la réussite académique. En instaurant une « trêve numérique », le ministère cherche donc à préserver la santé des jeunes, tout en responsabilisant les enseignants dans la gestion du travail à distance.
3. Formation à l’intelligence artificielle dès la 4e et la 2nde
L’une des annonces les plus emblématiques de cette rentrée : l’introduction de modules obligatoires consacrés à l’intelligence artificielle (IA). Dès la classe de 4e, puis en 2nde et en 1ère année de CAP, les élèves suivront des cours dédiés à l’usage raisonné de ces technologies. Les enseignants recevront eux aussi une formation spécifique et un outil d’IA viendra compléter leurs pratiques pédagogiques (source : L’Express Éducation).
Ce choix traduit une volonté d’anticiper les évolutions du marché du travail. Familiariser les jeunes avec l’IA revient à les préparer aux métiers de demain, tout en les sensibilisant aux dérives possibles : manipulation des données, fiabilité des sources, biais algorithmiques.
4. Trois séances annuelles d’éducation affective et sexuelle
Un nouveau programme baptisé Evars (Éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle) entre en vigueur dès la rentrée. Trois séances par an, de la maternelle à la terminale, sont rendues obligatoires. Les contenus sont adaptés à chaque âge et couvrent des thèmes tels que le consentement, la gestion des émotions, l’égalité filles-garçons ou encore l’identité de genre.
Cette initiative, qui suscite débats et attentes, vise à offrir un cadre d’apprentissage sécurisant, loin des représentations erronées souvent véhiculées sur les réseaux sociaux. Plusieurs associations saluent une démarche qui pourrait contribuer à réduire les violences sexistes et sexuelles à l’école.
5. Tests physiques en 6e : évaluer l’endurance et la force
Les élèves entrant en 6e devront passer des tests d’aptitude physique dès le mois de septembre. L’évaluation porte sur l’endurance, la force musculaire et la vitesse. Le but n’est pas de sanctionner mais de mieux cerner l’état de forme des collégiens pour adapter le suivi sportif et encourager la pratique régulière.
Les professeurs d’EPS voient dans cette nouveauté une opportunité d’individualiser les parcours et d’identifier plus rapidement les élèves à risque de sédentarité. À terme, le ministère espère que ces bilans permettront de lutter contre l’obésité infantile et d’instaurer de meilleures habitudes de santé.
6. Nouvelle pondération du brevet : 40% de contrôle continu, 60% d’épreuves finales
Le diplôme national du brevet évolue. La part du contrôle continu passe de 50 % à 40 %, laissant davantage de poids aux épreuves finales, désormais déterminantes à 60 %. L’ambition est de réhabiliter l’importance des examens terminaux et d’instaurer davantage de rigueur dans l’évaluation.
Pour les enseignants, cette réforme implique de préparer les élèves à des épreuves plus exigeantes et plus décisives. Pour les familles, c’est un rappel que le brevet reste une étape sérieuse du parcours, même si son obtention ne conditionne pas l’entrée au lycée.
7. Une épreuve anticipée de mathématiques en première dès 2026
À l’image de l’épreuve de français, les mathématiques disposeront bientôt de leur propre examen anticipé. Dès juin 2026, tous les lycéens de la voie générale et technologique devront composer sur deux heures, avec un coefficient 2. Les élèves ayant choisi la spécialité mathématiques repasseront une seconde épreuve en terminale. Ce retour en force des mathématiques traduit une volonté de revaloriser cette discipline, souvent redoutée mais essentielle pour l’accès aux filières scientifiques et technologiques. Les associations de professeurs de mathématiques saluent une mesure qui redonne de la visibilité à leur matière, après plusieurs années de débats autour de sa place dans le lycée.
8. Baccalauréat : fin des points de jury sous 9,5/20
Autre durcissement : les élèves qui obtiendront moins de 9,5/20 après les rattrapages ne pourront plus compter sur la bienveillance des jurys pour franchir la barre symbolique de la réussite. Le ministère souhaite ainsi garantir que le baccalauréat reflète un niveau minimal d’acquis et revaloriser le diplôme sur le marché de l’enseignement supérieur et de l’emploi.
Les syndicats enseignants s’inquiètent d’un risque accru d’échec pour les élèves les plus fragiles, mais d’autres estiment qu’une exigence claire renforce la crédibilité du diplôme.
7. Sécurité renforcée : tolérance zéro pour les armes
Face aux incidents recensés ces derniers mois, plus de 400 armes blanches saisies dans les établissements depuis mars 2025 selon le ministère, une mesure stricte est annoncée : tout élève surpris avec une arme sera automatiquement convoqué devant le conseil de discipline. L’objectif est de restaurer un climat scolaire serein et de dissuader toute tentative d’intrusion d’armes au sein des établissements. Cette fermeté est saluée par de nombreux acteurs éducatifs, même si certains syndicats réclament davantage de moyens humains pour accompagner la prévention et l’éducation à la non-violence.
10. Orientation : quatre demi-journées par an de la 5e à la terminale
Le « Plan Avenir » présenté par Élisabeth Borne introduit un dispositif inédit : chaque élève, de la 5e à la terminale, participera à quatre demi-journées annuelles dédiées à l’orientation. Visites d’entreprises, salons, forums des métiers… autant d’occasions pour découvrir concrètement les parcours possibles après la scolarité obligatoire.
Le ministère espère que cette immersion progressive aidera les jeunes à mieux s’approprier leur avenir académique et professionnel. Pour les familles, c’est une promesse de transparence et de préparation plus solide aux choix post-bac.
Un nouveau visage du lycée français
Ces dix réformes s’inscrivent dans une volonté de moderniser l’école et de la rendre plus exigeante. Les élèves devront composer avec davantage de discipline numérique, un renforcement des examens, et une préparation plus sérieuse à la vie professionnelle. En contrepartie, ils bénéficieront d’un suivi plus précis sur la santé, la sécurité et l’orientation.
Ces évolutions ne sont pas neutres : elles dessinent le profil des futurs bacheliers qui arriveront demain dans l’enseignement supérieur. Plus rigoureux, plus formés aux enjeux technologiques et mieux accompagnés sur leur orientation, ils constitueront une génération en quête d’accompagnement flexible et professionnalisant après le lycée.
Le rôle d’Exxea auprès des bacheliers
C’est précisément après l’obtention du bac que l’école en ligne Exxea entre en scène. Face à une scolarité secondaire de plus en plus exigeante, les étudiants ont besoin de trouver des formations supérieures qui prolongent leurs efforts tout en offrant de nouvelles perspectives.
Depuis 2008, Exxea propose des parcours certifiants, qualifiants et diplômants du Bac+2 jusqu’au Bac+5 (titres RNCP et diplômes européens). Les programmes sont pensés pour répondre aux besoins des entreprises et s’adapter aux évolutions du numérique. L’introduction de l’intelligence artificielle au collège et au lycée trouve ainsi un prolongement naturel dans les modules proposés par Exxea, qui forment aux usages concrets de ces technologies.
Exxea accompagne aussi chaque étudiant de manière personnalisée grâce à une plateforme pédagogique accessible 24h/24 et 7j/7, avec un accompagnement personnalisé et à une pédagogie flexible qui tient compte des contraintes individuelles. Dans un contexte où le baccalauréat devient plus exigeant, cette approche représente une continuité rassurante pour réussir dans le supérieur.
La rentrée 2025 restera comme un jalon marquant pour les collégiens et lycéens français. Dix mesures fortes redessinent le quotidien scolaire, de l’usage du numérique à la valorisation des examens, en passant par la sécurité et l’orientation. Ces évolutions façonnent une génération plus préparée, mais également confrontée à de nouveaux défis.
Exxea s’inscrit dans la continuité de ce mouvement en offrant aux bacheliers un environnement d’apprentissage moderne, flexible et professionnalisant. Alors que le lycée devient plus exigeant, l’enseignement supérieur en ligne se présente comme une réponse adaptée pour transformer ces efforts en réussite durable.